A l’heure ou l’exigence venu des consommateurs se fait plus pressente en matière de qualité et de délais, l’action des managers prend de plus en plus d’importance, est de plus en plus stratégique voir première source de performance dans l’entreprise. Mais parfois survient la peur de la vague …
On parle souvent de « courroie de transmission » en parlant des managers, tant leur rôle est prépondérantdans l’organisation à la fois transmetteurs de l’information descendante et acteurs de la remontée d’informations terrain.
Afin d’assurer ce rôle de « piston » faut il encore que les managers soient conscient de cette mission, de son importance et qu’ils disposent des compétences leur permettant de devenir des acteurs majeurs dans le dialogue social. Ce fameux dialogue social facteur de cohésion sociale et donc de performance, si souvent confisqué par les partenaires sociaux.
Mais un manager pleinement dans son rôle, à l’aise dans la gestion des équipes et dans sa capacité à installer une relation de confiance avec ses équipes grâce à une posture de bienveillance, peut rencontrer les limites de l’organisation …
Le témoignage, sur le sujet, d’un manager rencontré lors d’une mission est tout à fait à propos. Ce dernier exprime lors de son entretien professionnel qu’il ne se sent plus « dans le cadre » actuel … Il se sent un peu « old school » et ne comprend plus la façon de manager les équipes.
Au premier abord, on pourrait, par facilité, faire un raccourci et le mettre dans la catégorie des managers dépassés par les comportements des nouvelles générations, mais en l’écoutant plus précisément on comprend qu’il a saisit beaucoup de choses à la gestion des hommes.
En effet, cet homme simple et expérimenté, évoque la peur de la vague. Il ne se reconnait plus dans l’organisation dans laquelle il a pris plaisir à agir avec engagement et qui lui a permis de s’enrichir tout au long d’une carrière réussie. Il a donc décidé de partir à la retraite.
L’action managériale est un tout et un manager seul ne peut agir sans le soutien de son manager qui lui-même agira en fonction de la culture diffusée par la Direction. Et c’est la que la vague intervient … Car le management de cette organisation gouverne en s’appuyant sur une directive principale qui est de ne pas faire de vague car, selon elle, si on ne fait pas de bruit, si on se fait pas remarquer, on ne compromet pas son avancement … Ainsi au diable, la performance, ce qui compte c’est ce que pense de nous la hiérarchie. Mais ou est donc passé le courage managérial ???
En matière de management, l’intelligence collectiveprend tout son sens, elle est un enjeu majeur pour les entreprises.
Au-delà de former les managers, de les coacher, de les accompagner, le véritable challenge et de les faire travailler ensemble, les accompagner dans une action collective qui vise au développement d’une culture de la performance alliant exigence et bienveillance. Ensemble, n’ayons plus peur de la vague mais apprenons à franchir les obstacles avec compétences et intelligence collective, voilà un objectif exaltant …
13/06/19 Par la rédaction Consilhom
