J’ai l’occasion de découvrir beaucoup d’entreprises dans différents secteurs et je suis toujours surpris que souvent la prétendue richesse de l’entreprise (si si c’est écrit sur le site !) ne soit pas mieux appréhendée.
En effet, si sur le principe la grande majorité des organisations reconnaissent que les collaborateurs représentent leur plus grande richesse, on parle de « capital humain » parfois, les moyens mis en place pour accompagner, développer, conserver ce capital sont souvent assez limités.
Alors certes les dirigeants sont souvent pris dans le tourbillon du quotidien dont l’échéance est ultra courte. Ce nuage assez opaque ne permet pas toujours (sauf si on se fait violence) de prendre de la hauteur pour se caler sur des visions plus moyen/long terme.
Ainsi la dimension humaine qui se gère au quotidien et nécessite une présence au jour le jour, est un enjeu sur lequel les plus grandes avancées prennent du temps.
Mais c’est aussi, en s’engageant sur ce chemin que l’entreprise obtiendra les plus grands résultats.
Bien conscient qu’il faille répondre à ce client qui n’est pas satisfait, sans compter le nouvel appel d’offre et ainsi garder sa confiance. Bien sûr il faut engager la démarche environnementale attendue par les grands comptes. Bien évidemment l’innovation ou l’amélioration du TRS sont des sujets importants dans un monde concurrentiel où celui qui innove s’en sortira un peu mieux que celui qui reste sur ses acquis.
Mais tous ces axes d’amélioration passent par l’humain et se déploieront d’autant plus rapidement et efficacement si le climat social est bon, les collaborateurs bien dans leurs baskets, disposant des moyens pour remplir leur mission, à la fois techniques en matière de compétences et d’accompagnement managérial.
Les organisations que j’ai pu croiser et qui ont du résultat, se développent en possédant 3 caractéristiques communes:
1. Elles sont tournées vers leurs clients, à l’écoute du marché et de ses attentes,
2. Elles maîtrisent leur process de façon à tenir les engagements pris avec les clients,
3. Mais surtout elles ont compris qu’elles devaient investir sur l’humain.
Ces entreprises ne le font pas pour des raisons philanthropiques mais parce qu’elles ont un intérêt commun, et c’est une belle valeur que de prendre en compte l’humain doublé d’un bon calcul, puisqu’il est vecteur de performance.
En effet, tout comme prendre soin de la santé de ses collaborateurs est avant tout une valeur en soi qui permet de s’endormir l’esprit tranquille, prendre soin de sa plus grande richesse est également une évidence économique. Nous ne sommes pas dans l’idéal parfois béat d’un humain à qui l’on donne tout, mais bien dans une réalité de terrain à cultiver chaque jour dans les intentions et dans les faits.
Ainsi même les dirigeants peu ouverts sur l’humain et plus enclin au raisonnement économique, devraient être concentrés sur cette richesse qui peut apporter tellement et surement nous surprendre si une certaine autonomie bienveillante et maitrisée est consentie par ces mêmes dirigeants, managers et salariés.
Une fois que l’idée a fait son chemin, le dirigeant convaincu, que de belles perspectives s’offrent à nous, et au-delà des résultats qui se manifestent par constat et non par objectif, la plus grande satisfaction se retrouve dans les yeux des participants …
28/06/19 Par la rédaction Consilhom